La Lettre Pop du 27 novembre 2024 : Permanence à Villeneuve-Saint-Georges | Comment mettre fin aux déserts médicaux ? | Portrait d'une élève de l’École de l'Engagement
Une nouvelle permanence à Villeneuve-Saint-Georges, le lancement des commissions thématiques, la lutte contre les déserts médicaux, la dernière COP et le portrait d’une élève de l’École de l’Engagement sont à l’actu dans la Lettre Pop de cette semaine.
Un nouveau grand succès pour service public populaire à Villeneuve-Saint-Georges !
Organisée par Mamadou Traoré, ancien élève de l’école de l’engagement, cette première permanence dans le Val-de-Marne a une nouvelle fois montré la pertinence de notre démarche : accompagnement d’une personne malentendante auxquels les services de l’État ne prêtaient pas attention, aide d’un jeune pour obtenir son diplôme du BAFA, inscription à des cours de français, etc.
Le service public populaire vous donne rendez-vous pour une prochaine permanence à Mâcon le 7 décembre !
Lancement des commissions thématiques
Comme annoncé lors de notre deuxième visio la semaine dernière, cinq commissions thématiques ont été lancées par le pôle idées de la Ligne populaire:
- une commission économie
- une commission écologie et territoires
- une commission égalité et social
- une commission régalien
- Une commission culture
Concrètement, ces commissions thématiques sont organisées en groupes whatsapp et seront animées par un référent de la Ligne Populaire, même si le concept se veut le plus horizontal et participatif possible. Le lancement des travaux et des échanges devrait intervenir au cours des deux prochaines semaines. L’objectif ? Échanger et débattre, nourrir la réflexion de chacun et s’enrichir mutuellement, faire émerger de nouvelles idées et propositions à gauche. Les notes, réflexives ou opérationnelles, seront publiées sur le site de la Ligne populaire. Des textes pourront également être partagés dans le “pas de côté” de la Lettre Pop. Enfin, certaines propositions pourront le cas échéant être expérimentées localement ou portées nationalement par des parlementaires proches de la Ligne Populaire.
L’actu vu par Philippe Brun
LES DÉSERTS MEDICAUX, FLÉAU DE NOS CAMPAGNES. Je me suis rendu cette semaine dans la Nièvre pour soutenir le combat de Justine Guyot, maire socialiste de Decize, contre la désertification médicale qui frappe sa ville. La commune a installé un hôpital de campagne dans sa salle des fêtes : 36 médecins étrangers y font des consultations gratuites !
Je ne connais que trop bien, hélas, ce problème. Il y a dans en France une inégalité fondamentale dans l’accès aux soins selon le territoire que l’on habite. Le constat est encore plus frappant dans l’Eure, premier désert médical de France métropolitaine qui compte 63 médecins pour 100 000 habitants, soit trois fois moins de généralistes par habitant que dans les Hautes-Alpes. Aujourd’hui, six millions de Français sont sans médecin traitant, et huit millions vivent dans un désert médical.La promesse d’égalité face à la Santé qui fonde notre modèle social est brisée pour de nouveaux citoyens, qui ne trouvent plus de médecin traitant et doivent attendre des mois pour obtenir un rendez-vous chez le dentiste ou chez un spécialiste. Le sentiment d’abandon progresse. Que l’on en arrive à cette situation dans le pays de Pasteur et de Marie Curie constitue, à mes yeux, un véritable scandale d’État, une rupture du pacte républicain.
C’est pourquoi j’avais défendu en 2023 à l’Assemblée nationale avec mon collègue Guillaume Garot, député de Mayenne, une proposition de loi contre les déserts médicaux d’initiative transpartisane (à l’exception des députés du RN). La mesure phare de cette proposition de loi résidait dans la régulation de l’installation des médecins, jamais expérimentée en France. Les mesures incitatives déjà mises en place ayant toutes échouées, il est en effet nécessaire de flécher l’installation des médecins – généralistes et spécialistes – et des chirurgiens-dentistes vers les zones où l’offre de soins est insuffisante, en instaurant une législation proche de celle qui régit l’installation des pharmaciens, des notaires, des infirmières libérales ou encore des sages-femmes.
A l’époque, cette loi s’était heurtée à l’opposition d’une grande partie de la droite et de la macronie et surtout de l’extrême-droite qui avait empêché son adoption (preuve une nouvelle fois de l’imposture sociale que représente le RN).
Je comprends très bien les réticences des médecins, qui ont le sentiment de payer beaucoup pour la société, notamment durant des études difficiles. Mais l’enjeu aujourd’hui c’est la santé des Français. Je pense toujours aujourd’hui que l’intérêt général commande de mettre en place une régulation. Dans le même temps, il faut aussi prendre en compte les attentes des médecins. C’est pourquoi notre proposition de loi prévoyait aussi une meilleure rémunération des internes et un meilleur équilibre de vie pour les médecins.
ÉCHEC DE LA COP 29, MALGRÉ UN ACCORD DÉRISOIRE. La COP29, qui s’est achevée à Bakou après de longues prolongations, a débouché sur un accord qui n’est pas la hauteur des enjeux. Les 300 milliards de dollars promis annuellement d’ici 2035 aux pays en développement restent très loin des 1 000 milliards demandés pour faire face à la crise climatique.
En plus d’être insuffisant, cet engagement est flou : il mêle des dons et des prêts, sans préciser les proportions, risquant ainsi d’aggraver l’endettement des pays du Sud. Plus inquiétant encore, la déclaration finale ne fait aucune mention de la nécessaire sortie des énergies fossiles, pourtant actée lors de la COP28. Cette omission marque un net recul, largement imputable aux pays producteurs d’hydrocarbures.
Entre une ambition rabaissée, des financements insuffisants et une fracture Nord-Sud béante, cette COP29 a été un échec patent
Un pas de côté
Le portrait de la semaine : Diara Camara, élève de la deuxième promotion de l’École de l’Engagement
Diara C., originaire de Beaumont-sur-Oise dans le Val d’Oise (95), porte un engagement singulier auprès des siens et, plus largement, envers la société. À travers les épreuves personnelles qu’elle a surmontées et son investissement politique, Diara C., partage un témoignage inspirant pour la Lettre Pop.
De la création de son association œuvrant auprès des enfants malades et orphelins…
En hommage à son petit frère décédé de la mucoviscidose à l’âge de 20 ans, Diara C. fonde l’association humanitaire « Marah » en 2018, débutant ainsi un projet cher à ce dernier. Lors d’un séjour en Afrique en 2013, il avait été profondément touché par l’état dégradé du dispensaire pour enfants malades. Inspiré par les associations qui l’avait soutenu durant sa maladie, il avait souhaité apporter soutien à son tour. Diara a décidé de concrétiser son projet en créant une association venant en aide aux enfants malades ainsi qu’aux orphelins. « Cette expérience m’a appris à gérer une équipe de bénévoles issus de milieux sociaux très divers, tous unis par une même volonté de solidarité et d’entraide », confie-t-elle. Pendant 2 ans, en tant que présidente, elle s’est attachée à acquérir de nouveaux savoirs en la matière et à développer son réseau, notamment grâce la formation suivie au sein de l’École de l’Engagement, afin de mener à bien les objectifs de l’association.
…à son engagement politique à l’échelle européenne
En décembre 2023, Diara a décidé de porter son engagement à l’échelle européenne. Elle saisit l’opportunité de candidater sur une liste écologiste pour les élections européennes, en exposant son parcours et ses motivations dans son dossier de candidature. « La maîtrise de compétences nouvelles dans le cadre de ma formation à l’École de l’Engagement a renforcé ma confiance en moi, solidifiant ma volonté d’agir » explique t-elle. En janvier 2024, Diara C. apprend qu’elle est investie à la 27ème position, une place non éligible mais qui lui a tout de même permis de faire entendre sa voix et de se faire reconnaître par ses pairs. Selon elle, l’audace de candidater et la capacité à défendre ses idées sont essentielles pour élargir le champ des possibles.
Fortement engagée dans la lutte contre les discriminations, notamment celles qu’elle a subies dans le cadre professionnel, Diara C., souhaite lutter contre la progression du Rassemblement National, visible élection après élection. Dans cette optique, elle souhaite désormais créer un collectif citoyen pour lutter contre l’extrême-droite.
La Lettre Pop du 20 novembre 2024 : Lettre de Philippe Brun aux adhérents
Cette semaine, je prends la plume pour m’adresser directement à vous alors que notre mouvement fête ses un mois d’existence et que nous organisons le 18 décembre un grand rassemblement pour faire entendre la France populaire.
Chères amies, chers amis,
Il y a un mois, je lançais la Ligne Populaire, un mouvement pour refaire de la gauche un espoir pour les classes populaires et moyennes.
Concrètement, il s’agit de regagner les cœurs et de convaincre les esprits en menant sur le terrain, partout en France, des initiatives utiles aux gens, qui permettent de répondre localement à des problématiques d’envergure nationale : fermeture des services publics dans les espaces ruraux, abandon des quartiers, détresse des familles monoparentales, endogamie des partis politiques… Le socialisme par la preuve, et non par les grandes phrases, telle est notre ligne.
Ces initiatives dont la Lettre Pop se fait l’écho chaque semaine ont depuis pris de l’ampleur, avec le lancement de premières permanences d’accès aux droits et d’aide administrative, le dépôt d’une proposition de loi pour lutter contre les pannes d’ascenseurs, ou encore la production de différentes notes.
D’ores et déjà, un immense merci à celles et ceux d’entre vous qui ont pu vous rendre disponible pour aider sur ces initiatives !
Avec désormais plus de 1 000 adhérents, nous sommes en train de passer à l’échelle supérieure. La création de boucles WhatsApp est presque achevée, et ceux d’entre vous qui le souhaitent ont pu être ajoutés. Des actions locales seront proposées dans les prochaines semaines et mois à venir. Sur le plan de la production d’idées, des commissions thématiques vont être lancées pour échanger et faire émerger de nouvelles propositions ou notes. La Ligne populaire entend en effet porter, au-delà d’un changement de méthode, des idées nouvelles pour que la gauche soit en mesure d’imposer ses thèmes dans le débat public et de faire entendre la voix de ceux qu’elle défend.
La structuration d’un mouvement prend du temps : nous n’en sommes qu’au début de cette formidable aventure collective. Et pourtant, le succès de nos premières initiatives, qui ont reçu un accueil très favorable aussi bien de la part de nos concitoyens que de la presse, atteste de la pertinence de notre démarche.
Cette Ligne Populaire doit désormais infuser à gauche.
Car, comme le rappelle la défaite des Démocrates aux Etats-Unis, se couper de l’électorat populaire pour la gauche revient à perdre son identité et à perdre les élections.
Alors que l’extrême-droite est aux portes du pouvoir en France, la seule chance pour la gauche de gagner aux prochaines élections nationales est de se rassembler autour d’une ligne qui parle à tous les Français.
C’est pourquoi nous organisons le mercredi 18 décembre prochain à la Bourse du Travail à Saint-Denis un grand rassemblement pour faire entendre la France populaire et défendre notre projet pour la gauche.
Le succès de ce rassemblement est crucial pour marquer les esprits et créer une dynamique puissante autour de nous. La salle où je prononcerai mon discours, en compagnie d’autres intervenants, porte le nom de Marcel Paul, dirigeant syndical ancien résistant et ministre de la production industrielle en 1945 qui joua un rôle décisif dans la création d’EDF.
Ce symbole fait écho aux combats que nous menons, pour faire de la réindustrialisation, de la justice sociale, du retour des services publics de proximité et du renouveau des villes moyennes ainsi que de l’action régalienne le cœur des prochains combats à gauche !
Je compte sur votre soutien et sur votre présence.
Amitiés,
Philippe Brun
Député de l’Eure
Fondateur de la Ligne Populaire
La Lettre Pop du 6 novembre 2024 : Ascenseurs en colère dépasse le millier de signatures | Trump aux portes de la Maison Blanche | Témoignage d'un ancien élève de l’École de l'Engagement
Plus de 1000 signatures pour Ascenseurs en colère, nouvelle permanence de Service public populaire, un nouveau logo, les élections américaines et un témoignage d’un ancien élève de l’École de l’Engagement sont à l’actu dans la Lettre Pop de la Ligne populaire.
Le collectif Ascenseurs en colère a déjà réuni plus d’un millier de signatures
Les pannes d’ascenseurs empoisonnent la vie de milliers de propriétaires et locataires aux quatre coins de la France. Depuis le mois de septembre, les habitants de la tour B dans le quartier de Félix-Pyat à Marseille ne peuvent plus utiliser les quatre ascenseurs, tombés en panne. Le témoignage des habitants, interrogés sur BFMTV (la vidéo est dans le lien), est glaçant. Le bailleur social lui-même regrette un défaut de maintenance de la part du prestataire. Une habitante de 49 ans qui vit au 16e étage, indique qu’elle met 45 minutes à monter… En parallèle, à Louviers, la résidence des Grelots est aussi régulièrement confrontée aux pannes d’ascenseurs. Une habitante témoigne dans La Dépêche : “Il y a deux ans, un locataire, en fauteuil roulant, n’a pas pu rentrer chez lui. Il a dormi dans le local poubelle.”
Avec Ascenseurs en colère, nous nous battons pour que des mesures concrètes soient prises, au niveau local comme au niveau national. Ce combat est né du constat d’une ancienne élève de l’Ecole de l’Engagement, Noha Tefrit, dont les parents sont confrontés à une panne d’ascenseur depuis deux ans à Mulhouse. Vous pouvez retrouver son interview dans le média Gavroche : “la justice sociale est aussi une question d’ascenseurs”.
Le sujet des ascenseurs illustre à lui-seul le problème de l’endogamie des CSP+ dans le monde politique et médiatique. Si ce sujet ne commence à émerger que maintenant, ce n’est pas parce qu’il concerne peu de monde : avec plus de 100 millions de trajets par jour, l’ascenseur est le moyen de transport le plus utilisé de France. Non, si ce sujet est passé sous les radars, c’est parce qu’il concerne avant tout les personnes de classe populaire, ceux qui utilisent, sur les 637 000 ascenseurs en service, la moitié qui a plus de 25 ans et le quart qui a plus de 40 ans. Or plus un ascenseur est vieux, plus les pannes sont fréquentes.
Ce combat que nous portons illustre aussi l’intérêt de promouvoir des personnalités issues des classes moyennes et populaires, qui peuvent comme Noha mettre en lumière et défendre des sujets qui les touchent personnellement. A ce propos, nous lancerons prochainement la campagne de recrutement de la troisième promotion de l’École de l’Engagement. Parlez-en autour de vous !
Une nouvelle permanence de Service public populaire s’est tenue à Evreux
Une permanence du collectif Service public populaire a été organisée vendredi 1er novembre dans le quartier de la Madeleine d’Évreux. Nos bénévoles étaient rassemblés en terrasse du salon de thé Chez Milon, près du marché, pour accompagner les gens dans leurs difficultés avec l’administratif et les aides sociales. Notre équipe a par exemple accompagné une femme victime d’un accident pendant son opération de la cataracte qui cherche à bénéficier d’une indemnisation, un homme dont la mère, étrangère, est tombée malade et cherche à se rapprocher de ses enfants, un jeune en difficulté et susceptible de perdre son hébergement.
Fermeture brutale d’autorisation de découvert bancaire, demande d’indemnisations, risque de perdre son logement… les problèmes rencontrés par les personnes que nous aidons ne sont pas traités dans les France Services ! Ces centres, mis en place par Emmanuel Macron, ne remplacent pas des années de disparition des services publics hors des grandes villes. En dépit des annonces, cette politique de désertification a été poursuivie depuis 2017. Surtout, les France Services ont des moyens insuffisants et ne traitent qu’un nombre limité de démarches. D’ailleurs, certaines personnes que nous avons aidées s’étaient déjà rendues dans une France Service sans y trouver de solution. Ainsi, les tracasseries administratives empoisonnent la vie des gens, et en particulier des plus démunis. La lutte contre la bureaucratie doit redevenir un des piliers du projet de société de la gauche.
L’actu vue par Philippe Brun
TRUMP AUX PORTES DE LA MAISON BLANCHE. D’après les estimations dont nous disposons en ce matin du 6 novembre, Donald Trump est tout proche d’une victoire dans les élections présidentielles américaines. Comme en 2016, le candidat républicain a gagné les États pivots (notamment à ce stade, la Géorgie et la Caroline du Nord) en misant sur le rejet de l’establishment et de la mondialisation, incarné par des mesures anti-immigration et protectionnistes ainsi que par des promesses de vengeance contre des élites. Face à cela, Kamala Harris n’a pas su construire un discours mobilisateur qui parle aux classes populaires, peu séduites par ses appels à défendre des valeurs démocratiques qui leur semblent trop abstraites. Axant sa campagne sur la dénonciation des dangers du trumpisme, Harris n’a pas su proposer une vision alternative assez forte au national-populisme de la droite radicale.
Cette victoire du candidat républicain laisse craindre une nouvelle guerre commerciale sino-américaine, un abandon total de l’Ukraine face à l’agression russe et une inaction climatique assumée de la part de Washington. Espérons qu’elle suscite, cette fois-ci, un électro-choc suffisant pour que la France et l’Europe se donnent les moyens d’une réelle autonomie stratégique face au choc programmé des empires.
INONDATIONS EN ESPAGNE. Plus de 150 personnes sont décédées dans le sud et l’est de l’Espagne à la suite d’inondations dévastatrices. Ce désastre est dû à des pluies torrentielles, mais dont les effets ont été aggravés par la bétonisation des villes. La France n’est pas à l’abri d’une telle catastrophe, qui peut frapper tout le pourtour méditerranéen. Cet événement dramatique vient rappeler l’urgence d’investir massivement dans la transition écologique, non seulement pour atténuer l’augmentation des températures, mais également pour nous adapter à cette nouvelle donne climatique.
Un pas de côté
Le portrait de la semaine : Julien, sapeur-pompier et élu dans la Loire
Julien F., habitant de la commune de Saint-Joseph dans la Loire (42), maîtrise à la perfection plusieurs cordes à son arc. Sapeur-pompier depuis 2002, il alterne avec habileté entre sa vie de professionnelles, personnelle et ses missions d’élu local. Élève au sein de la deuxième promotion de l’École de l’Engagement, il témoigne.
Un parcours atypique vers la politique
Diplômé d’un baccalauréat professionnel technicien d’usinage, rien ne prédestinait Julien à exercer un mandat politique. Et pourtant, en 2020, constatant que la liste municipale sortante de Saint-Joseph dans la Loire ne souhaitait pas se représenter telle quelle, il décide, avec une amie, de constituer une nouvelle équipe. « Il n’y avait pas beaucoup de candidats prêts à se représenter ou à se lancer. Nous avons veillé à constituer une liste électorale mêlant d’anciens et de novices afin que les premiers puissent transmettre aux seconds », raconte-t-il.
Une politique de terrain, au plus proche des citoyens
Pour Julien, être un élu local, c’est avant tout être un « artisan de l’engagement local » il explique : « Un artisan doit gérer chaque de son activité : comprendre la demande du client, élaborer les devis, effectuer les travaux, émettre les factures, etc. Pour ma part, en tant qu’élu local, je dois être attentif aux besoins des habitants, rédiger des arrêtés, gérer les dossiers dans leur globalité. » Julien ajoute : « Étant fortement contraints par les règles nationales, je dois faire preuve de compréhension et pédagogie pour répondre aux difficultés des habitants, tout en veillant à rester dans le cadre réglementaire. »